IFC donne régulièrement la parole à ceux qui lui font confiance pour la montée en compétences de leurs collaborateurs. Morceaux choisis…

Patrick GAYA est responsable production et chargé d’affaires pour APRRES Industries, une société spécialisée dans le maintien en conditions opérationnelles des engins roulants dans les secteurs militaire et civil. Aprés avoir lui-même effectué un cursus complet chez IFC Roanne, il devient prescripteur des formations IFC dans le cadre d’une stratégie de déploiement de sa société en Afrique. Un très beau défi, humain et professionnel pour ce cadre d’origine africaine. Un defi releve avec IFC, pour le plus grand plaisir de chacun des acteurs.

 

Pourquoi avez-vous suivi un cursus complet chez IFC ?

Dans un double objectif, à la fois personnel et professionnel. Personnel, car je souhaite toujours optimiser mes compétences et m’épanouir intellectuellement. Professionnel, pour être en mesure d’échanger avec tous mes clients, mais aussi avec les techniciens, sur le terrain, qui me font part de leurs difficultés quant à leurs capacités à conserver les matériels roulants dont ils ont la charge. L’idée de confronter mes connaissances théoriques avec la technique s’est alors imposée à moi, comme une évidence.

 

Pourquoi avoir choisi IFC ?

40 ans d’expertise, des formateurs euxmêmes techniciens, un parc machines parmi les plus importants des organismes de formation… j’ai misé sur “du lourd” ! Et je ne l’ai jamais regretté. Grâce à IFC, j’ai pu faire la synthèse de mes connaissances théoriques et de la réalité du terrain. Savoir comment fonctionnent dans le détail les engins (ou systèmes hydrauliques) ainsi que chaque composant. Au total, j’ai suivi les stages “Technologies des composants”, “Pratiques et Réglages”, “Schémas et Systèmes” et “Maintenance et Recherche de pannes”. Tous m’ont permis de balayer d’une manière très complète, à la fois les possibilités offertes par la technologie, et son adaptabilité sur site. J’ajoute que les stagiaires étaient formés sur le matériel utilisé par leur société. Un gain de temps énorme car un transfert de compétences immédiat.

 

« Moi qui recherchais avant tout des formations techniques et pratiques, j’ai été conquis ! »

 

Que pouvez-vous dire du matériel pédagogique ?

Cet aspect a été prépondérant dans mon choix de confier ma montée en compétences à IFC. Leurs équipements sont nombreux, variés, actuels. Et comme chaque groupe est composé d’un nombre très réduit de stagiaires, nous pouvions réellement beaucoup manipuler. Moi qui recherchais avant tout des formations techniques et pratiques, j’ai été conquis ! Le simulateur de Roanne est ainsi équipé d’un moteur thermique, de pompes, d’un partie transmissions hydrostatiques qui permet de réaliser des manipulations en circuit ouvert ou fermé. Tout est adapté pour l’hydraulique mobile.

 

Quel à été l’implication des formateurs durant chacun de vos stages ?

Comme nous étions peu nombreux, nos formateurs constituaient des groupes de travail. Pendant qu’un groupe se livrait à un exercice de recherche de panne, par exemple, l’autre manipulait. Et inversement. Bien sur, à la fin, chacun devait avoir réalisé tous les exercices prévus. Ainsi, chaque stagiaire peut réellement manipuler tous les matériels. En électricité mobile, la valise électrique est également un outil très didactique. Elle permet un réel travail de montage des composants électriques et de comprendre ainsi le fonctionnement des différents composants. Très disponibles, les formateurs ré- expliquent autant que de besoin en cas d’erreur. Ils s’assurent enfin du bon respect des normes de sécurité, notamment en terme de pression hydraulique.

 

Quels sont aujourd’hui vos projets professionnels ?

Ma société connaît un développement important en Afrique. Lors de mes missions dans différents pays, je rencontre toujours des techniciens qui font du mieux qu’ils peuvent, mais qui n’ont pas acquis les compétences que j’ai pu développer avec IFC. En tant qu’ancien stagiaire, je suis le mieux placé pour juger de leur efficience. C’est pourquoi mon entreprise a décidé de former dans deux pays africains une quarantaine d’hydrauliciens et d’électroniciens. Et le “mariage” avec IFC est fait pour durer puisque nous envisageons de lui confier, pour d’autres pays du continent, une vingtaine de stagiaires par pays. Soit, au total, la formation de 60 à 80 collaborateurs.

 

Une décision qui semble vous toucher ?

D’origine africaine, je suis heureux que mes fonctions me permettent de participer à la professionnalisation de techniciens dans leurs propres pays. Tout l’enjeu du développement du continent africain repose sur le transfert de compétences que nous, européens, avons la chance de posséder. IFC partage mes valeurs. Et quand l’excellence rencontre l’humanisme, pourquoi remettre en cause une telle collaboration ?